Fronton Renaissance

Frontispice italianisant marquant la fin de la construction de la cathédrale (vers 1550), par Georges Philandrier, familier de Georges d'Armagnac.

Sans souci d'unité architecturale, Georges d'Armagnac décide de couronner le sommet de la façade fortifiée de l'immense cathédrale par le modèle réduit d'une façade d'église italienne avec porte, colonnade, fronton et console à spirale ! Mais il ne réalisera pas l'audacieux projet conçu par l'architecte Jean Salvanh ; celui-ci voulait faire de la tour sud-ouest la rivale du clocher bâti par son père Antoine Salvanh. De ce projet insensé il reste, gravée sur le côté sud de cette tour inachevée, l'orgueilleuse inscription composée par Philandrier, chanoine et conseiller en architecture de l'évêque : "Disparaissez, pyramides d'Egypte, masses insensées. Honneur aux vraies merveilles du monde."

Source : Rodez 2000 ans d'histoire, éditions du Rouergue

 

La Grande Rosace